L’atelier céleste de Bénarès

André Velter

– 16 p. – 17 x 10 cm – 1994 – ISBN 2-905573-02-3 – 3 €




« La poésie est une voyageuse de nuit. Elle n’a envie que de départs. Elle va elle ne sait jamais où, et toujours elle se retrouve et toujours elle se perd. Elle ne collectionne les portulans que pour arpenter les terres sans cartographie et tous ses bivouacs sont des égarements. Au matin, elle se réchauffe aux cendres et aux neiges. André Velter nous dit ces choses-là. Il prend possession du monde pour abolir toute frontière. »

Gilles Lapouge

 

 

« Le couple qui parle à voix très douce et se dissimule de mur en mur poursuit ses propres chimères sans se soucier du destin des astres. Pour la jeune femme qui tente de se draper dans son saree comme dans une ombre, pour l’homme qui se fait pressant mais n’ose que des gestes vaporeux, le Digransa Yantra offre le double écran de ses cylindres concentriques et les échappées de ses ouvertures basses. Qu’il ait pu servir, grâce à ses surfaces graduées et à ses échancrures, au calcul de l’azimut des étoiles et des planètes, voilà qui ne les retient pas. »

(Extrait de L’Atelier céleste de Bénarès)



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