Paul Drouot

Paul Drouot est un de ces écrivains – tels Alain-Fournier ou Apollinaire – fauchés en pleine jeunesse pendant la Grande Guerre. Né le 22 mai 1886 à Vouziers, dans les Ardennes, il est tué par un éclat d’obus le 8 juin 1915 devant Notre-Dame-de-Lorette, dans le Pas-de-Calais.

Arrière petit-neveu du général Drouot, « le sage de la Grande Armée », il est l’auteur de quelques recueils de poèmes qui attirèrent l’attention de ses contemporains. Mais son œuvre majeure, Eurydice deux fois perdue, est restée inachevée.

Bibliographie

La chanson d’Éliacin, Éditions de Psyché, 1906.

La grappe de raisin, Éditions de la Phalange, 1908.

Sous le vocable du chêne, Dorbon aîné, 1910.

Les derniers vers, La Belle Édition, 1920.

Eurydice deux fois perdue, Société littéraire de France, 1921.

Poèmes choisis, Fayard, 1921.